La période électorale est l’occasion d’intensifier nos actions locales et nationales en coordination avec notre réseau, formidable, de Chambres . de propriétaires UNPI. Si nous avons pu échanger avec les équipes des différents candidats à l’élection présidentielle, nous poursuivons d’ores et déjà nos démarches avec la nouvelle équipe gouvernementale, et nous intensifions nos contributions à l’occasion des élections législatives. Nous continuons, au jour le jour, de pointer les incohérences. Nous ne cessons d’alerter sur les conséquences de la loi Climat et Résilience qui prévoit déjà, d’ici quelques mois, des interdictions de location.
L’arrivée d’une nouvelle directive européenne devrait de plus toucher l’ensemble du parc immobilier. Nous n’avons de cesse, enfin, d’exiger un moratoire face à un calendrier inflationniste par essence.
La pénurie des matériaux et la flambée des prix sont évidemment déjà là, et la main-d’œuvre est à la peine. Les propriétaires ne peuvent, en l’état, répondre aux exigences d’entretien et de rénovation du parc immobilier. Nous, propriétaires engagés, avons évidemment conscience des enjeux climatiques ; nous savons que la pérennité de notre patrimoine et sa bonne transmission en dépendent.
Enfin, la question du logement intermédiaire, portée par des investisseurs privés est une alternative qui peut s’avérer intéressante, une possibilité de développement d’une offre accessible, équilibrée financièrement pour les propriétaires.
Les investisseurs institutionnels, malgré toute leur bonne volonté, ne pourront pas être au rendez-vous de sa massification. Nous avons d’ailleurs émis des propositions fortes en ce domaine. Une réforme structurante devrait permettre à beaucoup de Français de se saisir de la question du logement accessible. Ce thème n’a été que trop peu évoqué durant la campagne présidentielle. Je le déplore.
Les propriétaires privés sont prêts à relever l’immense défi de la rénovation énergétique. Nous agissons au plus près des territoires, sur des opérations complexes que des opérateurs institutionnels ne peuvent pas prendre en charge, sur les locaux d’habitation comme sur les locaux commerciaux. C’est un fait.
Les propriétaires ne demandent qu’à se structurer davantage. Ils ont évidemment besoin de reconnaissance mais surtout d’une vision à long terme. Le bon sens doit reprendre le dessus.
Nous portons cette voix !
Christophe Demerson
Président de l'UNPI
@DemersonUNPI