France Bleu
Saint-Étienne et la Loire n’échappent pas à la règle. Il y aurait aujourd’hui, 40.000 logements vacants à l’échelle du département et pas loin de 10.000 sur les villes de Saint-Étienne ou de Roanne. À Saint-Étienne, c’est d'abord l’histoire qui joue un mauvais tour à la ville sur ce ce chapitre.
En cinquante ans, la ville a perdu près de 50.000 habitants, les usines et les fabriques ont quitté Saint-Étienne et la réindustrialisation s’est installée à l’extérieur dans les communes périphériques. Ils habitent globalement dans les communes périphériques Veauche / Andrézieux / Saint-Genest-Lerpt ou encore Saint-Galmier. Mais la ville a gardé un potentiel de logements largement supérieur à ses besoins, mais avec un parc de logement qui a vieilli
Un appartement qui se loue en quelques jours à Lyon va mettre ici beaucoup plus de temps et il faudra parfois même attendre un an avant de trouver preneur et ces appartement rentrent dans les statistiques de vacance. Dans la masse de 10.000 logements sans locataires il y a aussi sans doute près de 70 % des logements qui ne sont pas tout à fait aux normes et 30% dont les propriétaires n’ont pas du tout envie de louer leur bien. Ils préfèrent laisser leur logement vide plutôt que de de risquer impayés ou dégradations.
Patrice Longeon président de l'UNPI, l'Union des Propriétaires Immobiliers Loire et Haute-Loire.